« L'ami de mon ami est mon ami, l'ennemi de mon ennemi est mon ami. » En appliquant cet adage au Sahel et à l'urgence pour les pays qui composent cette région d'avoir des institutions républicaines solides, on pourrait aboutir à un constat somme toute amer. Alors que les armées des pays de la région, certains diraient les forces de défense et de sécurité, sont confrontées, dans un face-à-face meurtrier, aux groupes terroristes djihadistes, les choses se passent comme si on évoluait en pleine schizophrénie politico-militaire. Il n'a échappé à personne que l'objectif des terroristes djihadistes est de substituer aux institutions actuelles laïques dans les pays sahéliens un nouveau cadre où la charia serait l'alpha et l'oméga d'inspiration de tous les codes en place (famille, civil, pénal...

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